La Biennale8
Sur le parking de la Pharmacie, Place du Moulin 1, Tourinnes-la-Grosse
Ambassadeur de la Biennale8 — Une exposition universelle (section documentaire) — , le pavillon de la nouvelle mobilité circule sur l’ensemble du Brabant wallon jusqu’au 1er décembre 2013. Satellite de l’événement, il propose une installation de Bruno Goosse, No Vacancies. Visible uniquement les dimanches.
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Sur le parking de la Pharmacie
Place du Moulin 1
Tourinnes-la-Grosse
NO VACANCIES. Intentions.
Ambassadeur de la Biennale8 — Une exposition universelle (section documentaire) — , le pavillon de la nouvelle mobilité circule sur l’ensemble du Brabant wallon jusqu’au 1er décembre 2013. Satellite de l’événement, il propose une installation de Bruno Goosse, No Vacancies. Visible uniquement les dimanches.

Un nouvel imaginaire du tourisme responsable, respectueux des peuples et de l’environnement, valorise une relative précarité, associée à une présence discrète du voyageur (ne laisser que les traces de ses pas, voyager discrètement, léger). Cette valorisation de la précarité et de la discrétion, mais dans un cadre sécurisé et pour un temps limité, ne trouble-t-elle pas la perception de la précarité réelle de ceux qui y sont contraints, qu’ils soient réfugiés, migrants, demandeurs d’asile ? Jouant sur les similitudes formelles, c’est la question que pose cette installation en invitant les spectateurs à passer d’un registre à l’autre.
Lors des 48es Fêtes de la Saint-Martin, les performances du collectif ISOLA accompagnent les spectateurs au cœur de l’installation.
La Biennale8 — Une exposition universelle (section documentaire) — est un projet des commissaires Michel François et Guillaume Désanges. Cette anti-exposition universelle est composée d’un agencement par pavillons présentant de nombreuses images, documents, objets authentiques ou fac-similés dans une scénographie originale…
Autant de formes de création involontaire et clandestine, autant d’histoires, de faits authentiques et de destins, qui ne sont pas sans lien avec l’art sans en être spécifiquement. Une Biennale qui donne à voir, comprendre et penser le monde contemporain de manière critique et sensible.
Max van der Linden, Vincent Cartuyvels & Ghostape
A l’Ecole de Tourinnes, Place Saint-Martin 3, Tourinnes-la-Grosse
À l’attention des jeunes du village, Max van der Linden, créateur des fêtes de la Saint-Martin, avait pour habitude d’organiser des projections de diapositives, accompagnées de musique, dans son atelier.
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A l’École de Tourinnes
Place Saint-Martin 3
Tourinnes-la-Grosse
Voyageur au-dessus de la mer de nuages
À l’attention des jeunes du village, Max van der Linden, créateur des fêtes de la Saint-Martin, avait pour habitude d’organiser des projections de diapositives, accompagnées de musique, dans son atelier. Ce détournement, sans doute inspiré des cours d’histoire de l’art qu’il avait suivis lors de ses années d’études à la Cambre, témoigne de sa volonté à rassembler les personnes autour de l’expérience artistique.
En hommage à ce personnage atypique, un dispositif identique est mis en place dans une salle de classe de l’école primaire. Vincent Cartuyvels, ancien professeur d’Histoire de l’Art à la Cambre, y présente une sélection d’œuvres allant de la Renaissance aux années 1980 consacrées à la ruralité. La bande-son, quant à elle, a été confiée au musicien Ghostape lors d’un workshop organisé avec une classe d’enfant de l’école de Tourinnes.
Max van der Linden (Nodebais, 1922 -1999), céramiste, est à l’origine des Fêtes de la Saint-Martin. Ses céramiques sont visibles dans plusieurs lieux à et autour de Tourinnes-la-Grosse.
Vincent Cartuyvels (Louvain, 1950) est historien de l’art, professeur et conférencier. Il est également directeur de l’ESA le 75, école supérieure des arts à Bruxelles.
Ghostape (Rome, 1978), de son vrai nom Gabriel Ghebrezghi est un musicien autodidacte d’origine érythréenne. Auteur d’architectures sonores complexes autant que de morceaux bruts presque punks, ses créations et collaborations ont été éditées par plusieurs labels à travers le monde comme People in the Sky à Londres, Mental Groove à Genève ou DFA à New York.
Samuel François
Chez Giunta, Rue de Beauvechain 23, Tourinnes-la-Grosse
Du Vicinal, chemin de fer de proximité disparu en 1952, en passant par le développement du réseau routier, jusqu’aux autoroutes de la communication, Tourinnes-la-Grosse est un lieu de passage et de brassage d’informations.
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Chez Giunta
Rue de Beauvechain 23
Tourinnes-la-Grosse
No, I’m waiting for… (No image yet)
Du Vicinal, chemin de fer de proximité disparu en 1952, en passant par le développement du réseau routier, jusqu’aux autoroutes de la communication, Tourinnes-la-Grosse est un lieu de passage et de brassage d’informations.
Disposé le long de la rue principale, à la manière d’une enseigne commerciale qui déforme le paysage, la sculpture en néon de Samuel François No, i’m waiting for… accroche le regard du passant. On y lit « No Image Yet » : il n’y a pas encore d’image. Ou plutôt : l’image n’a pas encore pu s’afficher. Une évocation de l’accès à la connaissance instantanée qui s’opère à travers les technologies informatiques. Le spectateur est poussé à la frustration d’une image attendue qui se révèle inexistante.
Après une incursion dans l’espace urbain, le plasticien Samuel François (Pompey, 1977) crée des installations mêlant sculpture et peinture, empreintes d’un minimalisme inspiré par la rue. Il a présenté des expositions individuelles et participé à des expositions collectives en France, en Belgique et dans d’autres pays, notamment au Centre Pompidou à Paris, aux Nuits Blanches de Paris et Metz, au Saarländisches Künstlerhaus de Sarrebrücken ou encore à la galerie Rod Barton à Londres. Il est représenté par les galeries Jeanroch Dard à Paris et Alice à Bruxelles.
Maroussia Rebecq
« Chez Alice », Place Saint-Martin 6, Tourinnes-la-Grosse
Clin d’oeil ironique à cet épiphénomène urbain qu’est le pop-up store, Andrea Crews ouvre une boutique sur la place du village. Ce collectif parisien naviguant entre mode et art, organise des ateliers dont résultent des performances, des images, des objets et des vêtements.
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Chez Mary et Georges Deschrevel – van Overbeke
« Chez Alice »
Place Saint-Martin 6
Tourinnes-la-Grosse
Pop Up Store Andrea Crews
Le Pop Up Store est un magasin éphémère, une opération marketing limitée dans le temps, inspirée par le fondateur de Swatch, Nicolas Hayek, qui avait mis sur pied cette stratégie dans les années 80.
Bien que très en vogue aujourd’hui dans les grands centres urbains, ce qu’elle présente entre en résonnance avec Tourinnes-la-Grosse qui voit, depuis cinquante ans, chaque année, au mois de novembre, jaillir des Pop Up Stores d’artistes dans toute la commune !

Clin d’oeil ironique à cet épiphénomène urbain, Andrea Crews ouvre une boutique sur la place du village. Ce collectif parisien naviguant entre mode et art, organise des ateliers dont résultent des performances, des images, des objets et des vêtements.
Ici, ce sont les enfants du village qui sont mis à contribution pour créer une ligne de « hoodies », des pulls à capuche multicolores, pour lutter contre la morosité de l’hiver. Une partie des bénéfices de la vente sera reversée à l’école.
Andrea Crews est un projet mené par Maroussia Rebecq (Bordeaux, 1976) qui fédère stylistes, dessinateurs, musiciens, vidéastes et performers. Ses performances ont été montrées dans le cadre la Nuit Blanche à Paris, au Palais de Tokyo, au Printemps de Toulouse ou encore au Wiels à Bruxelles. Sa boutique est située depuis 2013 au 83 rue de Turenne à Paris.
Joëlle Bacchetta
Dans le hangar Demaret, Rue de Beauvechain 123, Tourinnes-la-Grosse
C’est un brouillage de piste que nous propose Joëlle Bacchetta en créant un cinéma de quartier dont le sujet est le quartier. En passant plusieurs semaines à filmer Tourinnes-la-Grosse et ses alentours sous toutes ses coutures, elle en a tiré des plans-séquences contemplatifs, des cartes postales en mouvement.
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Dans le hangar Demaret
Rue de Beauvechain 123
Tourinnes-la-Grosse
èl Grosse Tourëne
Mêlant habilement connaissance et divertissement, réalisme et onirisme, le cinéma s’est imposé, depuis sa création à la fin du XIXe siècle, comme un art majeur et populaire qui a pénétré aussi bien les musées et les universités que les foyers.
C’est donc un brouillage de piste que nous propose Joëlle Bacchetta en créant un cinéma de quartier dont le sujet est le quartier. En passant plusieurs semaines à filmer Tourinnes-la-Grosse, ses habitants et ses alentours sous toutes ses coutures, elle en a tiré des plans-séquences contemplatifs, des cartes postales en mouvement. En évitant toute narration, elle nous promène dès lors dans èl Grosse Tourëne, Tourinnes-la-Grosse en patois wallon, un village d’ici ou d’ailleurs.

Joëlle Bacchetta (Genève, 1981) est diplômée de la section cinéma de l’ECAL à Lausanne. Elle a réalisé plusieurs vidéos, courts-métrages et documentaires, dont Sale Gosse (2006) et Tokyo Dyke ! (2011) et a participé à plusieurs festivals dont le festival du film de Locarno, le Brussels Short Film Festival ou à Vision du Réel, festival du film documentaire de Nyon.
Le musée du chat
Au Moulin de Tourinnes, Rue de Beauvechain 1A, Tourinnes-la-Grosse
Tourinnes-la-Grosse accueille dans son moulin, pendant un mois, un de ces musées atypiques, une collection d’art contemporain appartenant à la galeriste Françoise Baronian, qui a pour particularité d’être consacrée au chat.
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Chez Marilise et Albert Niesten
Au Moulin de Tourinnes
Rue de Beauvechain 1A
Tourinnes-la-Grosse
Le musée du Chat

Les nouvelles pratiques artistiques apparues dans la deuxième partie du XXe siècle, comme l’installation, l’art vidéo, la performance, ont bouleversé les codes établis de la muséographie. Les musées, les centres d’art et même certaines galeries ont ainsi pris possession d’espaces excentrés, allant de bâtiments industriels à de simples parcelles à ciel ouvert.
Tourinnes-la-Grosse accueille dans son moulin, pendant un mois, un de ces musées atypiques, une collection d’art contemporain appartenant à la galeriste Françoise Baronian, et ayant pour particularité d’être consacrée au chat. Animal fascinant aussi bien l’Égypte ancienne que le World Wide Web, il est une source d’inspiration intarissable pour les artistes.
La collection de Françoise Baronian (Frasnes-lez-Gosselies, 1947) n’a jamais été révélée au public et contient des œuvres de Luciano Bartolini, Vincent Beaurin, Brian Belott, Ben, Thomas Bogaert, Andy Boot, Marcel Broodthaers, Franck Christen, David Claerbout, Eric Croes, Fischli et Weiss, Douglas Gordon, Gregory Halpern, Dayle Hoyt et Steve Thurston, Paul Joostens, Gareth Long, Lucy McKenzie, Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau, Michael Queenland, Henriëtte Ronner-Knip, Anne-Marie Schneider, Alain Séchas, David Shrigley, Jakob Smits, Théophile Alexandre Steinlen, Walter Swennen, Hugues de Wurstemberger, Otto Zitko,…
Gaillard & Claude
Dans le centre de Tourinnes, Place Saint-Martin, Tourinnes-la-Grosse
À l’instar des initiateurs de Raves Parties qui ont délaissé les centres-ville pour s’installer en banlieue ou à la campagne, Gaillard & Claude réactivent lors des Fêtes de la Saint-Martin, leur projet FM10N.n, une radio ultra locale, une sonorisation alternative.
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Dans le centre de Tourinnes
Place Saint-Martin
Tourinnes-la-Grosse
Black Pigeons FM
La radio a permis à de nombreux mouvements libertaires de se faire entendre jusque dans les endroits les plus reculés. Radio Londres diffusait ses messages d’espoir pour la France occupée. Radio Caroline fut la bande-son de la libération des mœurs dans le nord de l’Europe. À l’aube des années 90, c’est plus de 600 stations pirates qui émergèrent dans le Sud-Est de l’Angleterre pour servir de support à une culture émergente: la Techno.

À l’instar des initiateurs de Raves Parties qui ont délaissé les centres-ville pour s’installer en banlieue ou à la campagne, Gaillard & Claude réactivent lors des fêtes de la Saint-Martin, leur projet FM10N.n, une radio ultra locale, une sonorisation alternative. Depuis un ancien pigeonnier situé au centre du village, ils diffusent à l’aide d’un mini-émetteur FM un programme de musique et de pièces sonores, créées pour l’événement ou puisées dans des archives radiophoniques.
Les travaux de Gaillard & Claude (France, 1974 et 1975) prennent la forme d’objets et de supports de représentations qui jouent avec les codes de l’histoire de l’art, des médias et de la culture populaire.
Ils ont présenté des expositions individuelles et participé à des expositions collectives en Belgique et à l’étranger : entre autres à la galerie MOTInternational à Bruxelles, Micheline Szwjacer à Anvers, au CAPC de Bordeaux, à Odense Kunsthal au Danemark, à la Biennale de Lyon et au Musée des Beaux Arts d’Ho Chi Minh City au Vietnam. Ils sont représentés par la galerie Loevenbruck à Paris.
Milieu
A l’Ecole de Tourinnes, Place Saint-Martin 3, Tourinnes-la-Grosse
Milieu est un journal hebdomadaire expérimental diffusé pendant les quatre week-ends de l’exposition. Inspiré par Tourinnes-la-Grosse et Le Milieu du Monde, il est réalisé par 4 équipes de deux rédacteurs en chef vivant dans 4 pays différents (Belgique, France, Suisse, Mexique)
Thomas Wyngaard & Jean-Baptiste Bernadet,
Virginie Morillo & Nicolas Haeni,
Samuel François & Claire Décet,
Dorothée Dupuis & Yann Gerstberger
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A l’Ecole de Tourinnes
Place Saint-Martin 3
Tourinnes-la-Grosse
Dressant un état des lieux de la vie politique et sociale, la presse écrite se tourne en permanence vers le monde extérieur tout en cherchant à représenter l’identité locale. Le Monde, El Pais ou le Soir, deviennent ainsi indissociables des villes dans lesquelles ces quotidiens sont produits.
Milieu est un journal hebdomadaire expérimental diffusé pendant les quatre week-ends de l’exposition. Inspiré par Tourinnes-la-Grosse et Le Milieu du Monde, il est réalisé par 4 équipes de deux rédacteurs en chef vivant dans 4 pays différents (Belgique, France, Suisse, Mexique) qui sont totalement libres tant au niveau du contenu que de la mise en page. Le support journalistique est utilisé ici comme une pratique artistique, où les informations diffusées en masse sur internet sont complétées, interprétées, transformées, dénaturées…
Thomas Wyngaard (Ottignies, 1978), graphiste (Codefrisko), et Jean-Baptiste Bernadet (Paris, 1978), peintre, vivent ensemble et travaillent à Bruxelles.
Virginie Morillo (Genève, 1982), plasticienne, et Nicolas Haeni (Genève, 1984), photographe, vivent ensemble et travaillent à Genève.
Samuel François (Pompey, 1977), plasticien et éditeur, et Claire Décet (Thionville, 1978), plasticienne, vivent ensemble et travaillent à Hettange-Grande (France).
Dorothée Dupuis (Paris, 1980), curatrice, et Yann Gerstberger (Cagnes-sur-Mer, 1983), sculpteur, vivent ensemble et travaillent à Mexico City.
Édith Dekyndt
Dans les rues de Tourinnes, à différents endroits...
Une tradition séculaire permet à un simple bout d’étoffe de devenir le symbole d’une communauté qu’elle soit géographique, politique ou commerciale. À Tourinnes-la-Grosse et dans les villages voisins, il est étonnant de découvrir le nombre de mâts sans drapeaux aux abords des bâtiments administratifs et monuments aux morts.
Drapeau X
Une tradition séculaire permet à un simple bout d’étoffe de devenir le symbole d’une communauté qu’elle soit géographique, politique ou commerciale. À Tourinnes-la-Grosse et dans les villages voisins, il est étonnant de découvrir le nombre de mâts sans drapeau aux abords des bâtiments administratifs et monuments aux morts. Le sentiment d’appartenance à une collectivité et à son histoire a vraisemblablement évolué.

Inspirée par cet état des lieux, Édith Dekyndt propose de réhabiliter les hampes en y accrochant des drapeaux perforés. Des cadres argentés flottants dans le vent qui viennent souligner le paysage environnant. Un écrin pour y redécouvrir le ciel, les maisons, les arbres. Un espace vide pour mieux percevoir le tout.
Édith Dekyndt (Ypres, 1960) développe un langage minimaliste qui révèle une multitude de sources aussi bien scientifiques et historiques que sentimentales. Son travail a été présenté dans plusieurs institutions internationales, notamment : au Witte de With à Rotterdam, au Mac’s à Grand’Hornu, au Moma à New York, au FRAC Lorraine à Metz ou au Contemporary Art Museum à Hiroshima. Elle est représentée par la galerie Karl Friedman à Londres.