Aimé Mpané
Je me suis inspiré des objets traditionnels Kuba de divination à la figuration zoomorphe. Ces instruments, dits les oracles à frottement (itombwa), ont été employés pour intercéder entre les devins et les esprits de la nature afin de déterminer la cause des maladies et aider à définir les traitements appropriés.
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Chez Nelly Bruneel
Ferme du Rond-Chêne
Rue du Culot 58
Tourinnes-la-Grosse
Je me suis inspiré des objets traditionnels Kuba de divination à la figuration zoomorphe. Ces instruments, dits les oracles à frottement (itombwa), ont été employés pour intercéder entre les devins et les esprits de la nature afin de déterminer la cause des maladies et aider à définir les traitements appropriés.
Le devin frottait dans un mouvement de va-et-vient le frottoir sur la surface plane et mouillée de l’itoom tout en prononçant une série de noms et de formules, lorsque le bouton s’immobilisait la réponse était trouvée….
Ce qui m’intéresse, c’est de représenter ce grand frottoir suspendu en l’air en forme
d’un cri humain, relié par les différents fils aux 7 animaux présents.
C’est un cri contre notre système économique inapproprié à notre société.
Je me demande si, ne nous faut-il pas aujourd’hui un oracle à frottoir « Itoom » jadis utilisé pour dénicher le coupable, pourquoi pas déceler la maladie de notre société contemporaine ? Mon travail est sous forme de questionnements.
Aimé Mpané expose internationalement ; il est représenté par la Haines Gallery.
Nicolas Biéva
Nicolas Biéva présente ici plusieurs travaux unis par une même interrogation sur le temps, en confrontant celui du quotidien, compressé et tendu, avec celui, dilaté, du cosmos.
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Chez Dédée et Jef Vanderhasselt
Chemin de la Gloriette 1,
Tourinnes-la-Grosse
Nicolas Biéva présente ici plusieurs travaux unis par une même interrogation sur le temps, en confrontant celui du quotidien, compressé et tendu, avec celui, dilaté, du cosmos.
« Le temps qui passe, bien que perçu comme linéaire, implique l’idée de répétition, de rotation, de cycle, et se construit sur un rythme.
Mon travail, c’est un rythme, une cadence, avec des événements aux propriétés plastiques particulières. […] Ce qui m’intéresse, à la fois dans l’expérience de la vie et dans la pratique artistique, ce sont les vides, les creux. Ce sont là que les choses se passent, prennent vie. C’est dans le creux que la vie peut naître, que l’événement peut advenir ».
Après un Master en Peinture et Recherches Tridimensionnelles à l’ENSAV de La Cambre, Nicolas Biéva poursuit un travail autour du langage et du code ; les outils numériques y tiennent une place importante. Il enseigne dans le département des Arts Numériques de La Cambre et à l’AKDT.
nicolasbieva.be
Cambyse Naddaf
«… c’est peut-être ça que je suis, la chose qui divise le monde en deux, d’une part le dehors, de l’autre le dedans, ça peut être mince comme une lame, je ne suis ni d’un côté ni de l’autre, je suis au milieu, je suis la cloison, j’ai deux faces et pas d’épaisseur… » (S. Beckett)
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Chez Dédée et Jef Vanderhasselt
Chemin de la Gloriette 1,
Tourinnes-la-Grosse
Entendu à la radio:
« Les hommes se masturbent essentiellement à deux périodes de leur vie: avant 18 ans et après 18 ans. »
Samuel Beckett, L’innommable, 1953:
«… c’est peut-être ça que je suis, la chose qui divise le monde en deux, d’une part le dehors, de l’autre le dedans, ça peut être mince comme une lame, je ne suis ni d’un côté ni de l’autre, je suis au milieu, je suis la cloison, j’ai deux faces et pas d’épaisseur… »
Jacques Lacan, Séminaire XII : Problèmes cruciaux pour la psychanalyse, 20 janvier 1965:
« j’ai trois frères, Paul, Ernest et moi. »
cambyse-naddaf.com
Emmanuelle Quertain
J’ai peint ce tableau, car, à la base, il est issu d’une photographie que j’ai reçue de la part de quelqu’un qui sait que je m’intéresse aux jardins, aux paysages et aux fleurs, sans en connaître les raisons précises.
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La Maison de la Mémoire
Place Saint-Martin
Tourinnes-la-Grosse
J’ai peint ce tableau, car, à la base, il est issu d’une photographie que j’ai reçue de la part de quelqu’un qui sait que je m’intéresse aux jardins, aux paysages et aux fleurs, sans en connaître les raisons précises. Spontanément, il m’a offert des photos de son jardin et, comme bien souvent quand on se voit quelque chose offert, on le prend, on l’accepte en le prenant, et puis on se dit qu’il faudrait faire quelque chose avec cela puisqu’il a fait l’objet d’un geste particulier. J’en ai fait une peinture, puisqu’il s’agissait d’une photo. J’ai fait une peinture (de ce geste) et je l’ai appelée « Document reçu ».
Je me suis arrêtée sur cette photo parmi toutes celles que j’avais reçues, car j’y trouvais quelque chose d’énigmatique au niveau des couleurs de l’arrière-plan. Je peux en conclure que parfois c’est précisément en raison du fait que quelque chose nous échappe qu’on décide de le garder. Donc les raisons pour lesquelles quelque chose est conservé dans la suite du travail à une importance relative. Probablement moindre en regard de l’œuvre finale.
Lorsque j’ai peint le document reçu, je me suis égarée. Je ne suis pas parvenue à suivre les détails du dessin décalqué sur le support afin de ressembler au maximum à la fleur initiale. Donc, j’ai dû improviser quelque chose de plié, chiffonné, noué pour évoquer à l’œil la réalité visuelle d’un rhododendron. Quelque chose qui n’a plus d’autre réalité que la manière dont s’est précisément inscrit là un chiffonné par dérapage m’a semblé très beau. Je l’ai gardé, car cette fuite vers quelque chose d’autre qu’une fleur, vers la « débrouillardise en peinture » a donné des plis presque anatomiques. La fleur baignée de lumière devenait presque, dans ce tableau, une forme d’érotisme. J’en suis restée là perplexe et fascinée.
youngbelgianartprize.com/emmanuelle-quertain
Laurent Quoidbach
Tourinnes-la-Grosse porte mal son nom. On devrait l’appeler « Tourinnes-la-Petite ». À l’instar du triangle des Bermudes ou du Loch Ness, le village est victime d’un phénomène étrange et totalement inexpliqué.
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Beau Vignet
Place Saint-Martin
Tourinnes-la-Grosse
Tourinnes-la-Grosse porte mal son nom. On devrait l’appeler « Tourinnes-la-Petite ». À l’instar du triangle des Bermudes ou du Loch Ness, le village est victime d’un phénomène étrange et totalement inexpliqué.
Les choses, les hommes et tout ce qui les entoure y subissent un effet de «réduction» ou « rapetissement », dès lors qu’ils pénètrent sur le territoire de la commune.
De nombreux scientifiques se sont penchés sur la question, multipliant les enquêtes, analyses et autres théories, mais, à ce jour, aucune explication probante n’a pu être avancée.
Profitant de la visibilité qu’offrent les Fêtes de la Saint-Martin au village de Tourinnes-la-Grosse, le travail de Laurent Quoidbach tente d’attirer l’attention sur cette anomalie qui accable le village depuis tant d’années, dans l’espoir de réveiller l’intérêt d’une communauté scientifique jusqu’ici impuissante.
Laurent Quoidbach entretient avec l’expression artistique des liens capricieux, parfois lâches, mais de longue haleine. Il est souvent convaincu que le monde et les choses parlent à ceux qui savent les écouter … Il espère en être.
Il vit et travaille à Bruxelles.
Pierre Lizin
Le travail s’intéresse à la ville, à la manière dont elle digère ce qui la compose pour le régurgiter sous forme de succédané. C’est une tentative de comprendre les grands cycles de constructions/déconstructions qui y sont à l’œuvre.
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Chez Nelly Bruneel
Ferme du Rond-Chêne
Rue du Culot 58
Tourinnes-la-Grosse
Le travail s’intéresse à la ville, à la manière dont elle digère ce qui la compose pour le régurgiter sous forme de succédané. C’est une tentative de comprendre les grands cycles de constructions/déconstructions qui y sont à l’œuvre. Cette démarche m’amène à travailler sur des chantiers de démolition ainsi que dans des centres de tri de déchets et de concassage de béton. C’est dans ces centres, souvent en périphérie des villes, qu’est digérée et recrachée la masse quotidienne de déchets que la ville produit. Mon travail ne se veut pas moralisateur quant à notre manière de consommer, mais essaye de trouver de nouveaux points de vue pour rendre compte de cette face de la ville.
Parallèlement, je réalise des interventions éphémères dans l’espace public dans le but de questionner cette notion d’ « espace public ». Espace qui ne cesse de se privatiser, de se militariser, de se gorger d’images nous poussant à une consommation effrénée et de s’orienter de plus en plus vers une élite consommatrice et fortunée. Le reste va au rebut. Adapte-toi ou efface-toi.
pierrelizin.hotglue.me
Frédéric Gaillard
À travers ses machines qui produisent, génèrent ou transforment, à travers ses installations ou ses objets façonnés, Frédéric Gaillard questionne les modes de productions et de réceptions liés à une pratique de la sculpture.
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Chez Nelly Bruneel
Ferme du Rond-Chêne
Rue du Culot 58
Tourinnes-la-Grosse
Né à Dinant en 1970, Frédéric Gaillard vit et travaille à Chimay et Bruxelles.
Il enseigne la sculpture à l’ERG, Bruxelles.
À travers ses machines qui produisent, génèrent ou transforment, à travers ses installations ou ses objets façonnés, Frédéric Gaillard questionne les modes de productions et de réceptions liés à une pratique de la sculpture.
La sculpture est, chez lui, une discipline hétérogène et polymorphe tournée vers l’art de l’espace et de l’installation et est envisagée comme une pratique expérimentale et prospective. La sculpture considérée comme résultante d’une pensée traduite à travers ses processus de création. Processus de création liés au geste – manuel ou mécanique – dont elle détient l’énergie et la mémoire.
fredericgaillard.be
Benoît Félix
Benoît Félix prend les choses à la lettre. Le dessin n’est plus pour lui le dessin de quelque chose, mais un tracé qu’il essaye de saisir comme tel : comme si c’était une chose. Il découpe donc ses dessins pour pouvoir les tenir ensuite en mains…
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Chez Nelly Bruneel
Ferme du Rond-Chêne
Rue du Culot 58
Tourinnes-la-Grosse
Benoît Félix prend les choses à la lettre. Le dessin n’est plus pour lui le dessin de quelque chose, mais un tracé qu’il essaye de saisir comme tel : comme si c’était une chose. Il découpe donc ses dessins pour pouvoir les tenir ensuite en mains… Il fait de même avec les images. Un objet qu’il voit dans une image, il veut le saisir comme cet objet même. Il l’extraira donc patiemment au cutter… Mais, sorti de l’espace de l’image, ce qu’on tient en main n’est plus la chose qu’on avait vue : c’est la matérialité de l’image — l’image comme objet — qui s’impose. Ce qu’on avait vu, une fois saisi, touché, ça ne tient plus : ça se dégonfle, c’est mou, c’est tombé.
Tout le travail de Benoît Félix tourne autour de ce point, pourrait-on dire : où, que ce soit avec le dessin, l’image imprimée, l’image vidéo, le langage ou bien la performance, il remet à l’honneur la scène de l’imbécile du proverbe chinois qui regarde le doigt quand le sage lui montre la lune…
Félicien Beni (juin 2016)
benoitfelix.com
Aurore Dal Mas
Polvere, surface de poussière charbonneuse de laquelle émerge un souvenir obscur. Des monochromes calcinés, dont les sujets implosent, leurs particules vibrant encore d’une étrange façon ; des objets qui absorbent une dernière lumière avant de l’emmener vers le néant ; des êtres moelleux comme le fruit entamant sa macabre maturation.
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Chez Nelly Bruneel
Ferme du Rond-Chêne
Rue du Culot 58
Tourinnes-la-Grosse
Polvere, surface de poussière charbonneuse de laquelle émerge un souvenir obscur. Des monochromes calcinés, dont les sujets implosent, leurs particules vibrant encore d’une étrange façon ; des objets qui absorbent une dernière lumière avant de l’emmener vers le néant ; des êtres moelleux comme le fruit entamant sa macabre maturation.
Polvere c’est l’odeur puissante d’un hypnotique poison, magnétique comme le mauvais œil ; l’impalpable et lascive latence d’une catastrophe. Belgo-italienne, j’ai obtenu un Master en Photographie à La Cambre (Bruxelles).
Mon travail se focalise sur les mouvements indicibles, les forces naturelles, les relations de désir et l’autoportrait. Depuis toujours, je diversifie ma pratique et en plus de la photographie, travaille l’écriture, la vidéo et l’installation.
Nourrie par le cinéma, la lecture, la peinture, ainsi que par mes expériences en travail de la voix, j’ai exposé, entre autres, au Musée de la Photographie de Charleroi, au festival Circulation(s) à Paris et à la 44 Gallery à Bruges.
auroredalmas.com
Évelyne de Behr
Par détournement et installation d’images, tisser des relations, cibler les parcelles du dedans. S’agissant de territoire, de limite, tenter de saisir cet instant de basculement d’une image, d’un contexte, vers son appropriation. Pour soi, en soi.
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Chez Nelly Bruneel
Ferme du Rond-Chêne
Rue du Culot 58
Tourinnes-la-Grosse
Inside Paradise développe un choix d’actions opérées au départ de deux informations reçues en amont et concernant le lieu d’exposition : un document photographique, le nom d’un lieu-dit.
Par détournement et installation d’images, tisser des relations, cibler les parcelles du dedans. S’agissant de territoire, de limite, tenter de saisir cet instant de basculement d’une image, d’un contexte, vers son appropriation. Pour soi, en soi.
« Sans doute faut-il voir dans l’évolution actuelle de la pratique d’Évelyne de Behr, ce moment si particulier qui tend vers la pleine puissance d’un travail. Protéiforme — aux frontières du dessin, de la peinture, de la photographie, de la vidéo…. – il (dé) livre aujourd’hui, en une liberté gagnée, sa pleine énergie créatrice. Celle-ci procède à la fois du mouvement, du déplacement comme du glissement voir même de la dérive, les différents médiums s’agrégeant et se contaminant les uns les autres dans la surface d’exposition, à la conquête d’un espace mental à circonscrire. De ceux qui dessinent tant une géographie intime que tisse l’étoffe du réel. »
evelynedebehr.com
Alexandre Christiaens
« Les déambulations passagères d’un voyageur débordé du monde » : c’est ainsi que s’exprime Alexandre Christiaens, pour qui le déplacement vers des destinations lointaines est la condition essentielle pour créer.
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Chez Muriel et Philippe de Penaranda
Ferme de Wahenge (dans la grange)
Rue de Wahenge 43
La Bruyère
« Les déambulations passagères d’un voyageur débordé du monde » : c’est ainsi que s’exprime Alexandre Christiaens, pour qui le déplacement vers des destinations lointaines est la condition essentielle pour créer. Il s’agit d’aller voir, inlassablement, se frotter au monde, interroger sa structure. Non pas ramener la chronique d’un voyage, mais l’expérience multipliée de la photographie dans l’entre-deux des regards et des lieux. Si voyage il y a, c’est celui qui va parmi des présences, retenues par la grâce et la nudité de photographier. Les photographies nous parlent autant du monde extérieur où il s’aventure que de son propre monde intérieur qui transparaît en filigrane, se mélange et se superpose à ses clichés. «Tout se joue dans la dualité de densité de la matière et de légèreté des airs, d’obscurité et de lumière, ou encore, de profonds silences vis-à-vis de l’activité frénétique des hommes».
Ce nouveau travail présenté s’articule entre la vidéo et la photographie.
alexandrechristiaens.com
Les Éts Decoux
61 Chez Muriel et Philippe de Penaranda Ferme de Wahenge (dans le grenier) Rue de Wahenge 43 La Bruyère Les…
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Chez Muriel et Philippe de Penaranda
Ferme de Wahenge (dans le grenier)
Rue de Wahenge 43
La Bruyère
Les Éts. Decoux sont une entreprise artistique de microédition bruxelloise.
Une tentative de ce genre est une revue-dessin qui aborde l’art du tracement à travers l’actualité de l’image et l’analyse critique. Elle tente de mettre en scèe une iconographie pour passer en revue la diversité des dess(e)ins du monde exposés vite et sans ordre particulier. Elle tente de dégager des instantanés de l’élaboration souvent brouillonne d’un enseignement du dess(e)in. Son titre — Une Tentative de ce genre — est extrait de la quatrième de couverture d’un livre d’Hubert Damisch sur ce qu’il reste de puissance dans certaines interventions locales et ponctuelles pour déranger l’idéologie régnante dans les pratiques d’exposition dominées par la puissance de l’institution muséale.
Une Tentative de ce genre a paru chaque quinzaine entre mars 2013 et février 2015. Trois boîtiers regroupent les 60 numéros imprimés. Chaque numéro peut aussi être librement téléchargé sur le site des Éts. Decoux.
ets-decoux.com
Camille Dufour
Les gravures sont hantées par l’ascension et la disparition de George Mallory dans son expédition sur l’Everest. En présence d’un temps suspendu, la montagne organise l’espace sur lequel les corps se plient, s’élèvent, se fondent.
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Chez Suzy Bassine
Au Moulin de Robermont
Rue du Moulin à Eau 21
Tourinnes-la-Grosse

Les gravures sont hantées par l’ascension et la disparition de George Mallory dans son expédition sur l’Everest. En présence d’un temps suspendu, la montagne organise l’espace sur lequel les corps se plient, s’élèvent, se fondent. Entre les figures, les métamorphoses s’opèrent par excroissance, accident, variations d’échelles et de plans. Un réseau de signes complexes et oniriques se révèle progressivement de l’ombre dans un halo d’incertitude. Le trait est un premier mouvement, un mouvement sans hésitation ni retouche. Je compose ma plaque à partir de la première entaille qui va être l’axe autour duquel l’image s’organise, je pars du bas de la plaque pour arriver au sommet. C’est gravir à tâtons, en corps à corps acharné avec le bois, cette montagne en compagnie de Mallory.
Camille Dufour termine un Master en Peinture à La Cambre
Dominique Baudon
« Dé-plier », « dé-jouer », « dé-couper », « dé-coder » « dé-sacraliser », coller, trouer, coudre, dessiner, détacher… pour humaniser, distancier, détourner, « dé-traumatiser », grincer, « sous-rire »…
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Bij Suzy Bassine
Au Moulin de Robermont
Rue du Moulin à Eau 21
Tourinnes-la-Grosse
« Dé-plier », « dé-jouer », « dé-couper », « dé-coder » « dé-sacraliser », coller, trouer, coudre, dessiner, détacher… pour humaniser, distancier, détourner, « dé-traumatiser », grincer, « sous-rire »…
Travail pluridisciplinaire aux thèmes divers : sujets religieux, l’amour, la femme, le corps, la maternité, le couple…
Les dessins en aquarelle : charnels, sensuels, à vif. Fluidités du médium, liquide des corps.
Des corps dans un seul corps noué, incarné. Corps démultipliés, dépliés, singuliers
Réseaux fragmentés. Les vides emplissent les pleins.
Dominique Baudon est plasticienne, elle expose depuis 1997 et est professeur de Dessin et de Création Transdisciplinaire en Académie des Beaux-Arts.
www.dobaudon.sitew.com/
Jean-Georges Massart
Choisir de
Rendre visible
Le presque rien
Intuitions
Improvisations
Sont les moyens de mes
Réalisations
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Chez Muriel et Philippe de Penaranda
Ferme de Wahenge (dans la grange)
Rue de Wahenge 43
La Bruyère
Choisir de
Rendre visible
Le presque rien
Intuitions
Improvisations
Sont les moyens de mes
Réalisations
Jean-Georges 2012
jean-georges-massart.be
Pierre Martens
L’art est le support privilégié pour rencontrer une personne. L’œuvre sincère (qui n’est pas dans un rapport d’emprise) se charge des attitudes, valeurs, croyances de son auteur pour constituer des formes qui s’actualisent par l’accueil de ce qui arrive.
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Chez Muriel et Philippe de Penaranda
Ferme de Wahenge (dans la grange)
Rue de Wahenge 43
La Bruyère
L’art est le support privilégié pour rencontrer une personne. L’œuvre sincère (qui n’est pas dans un rapport d’emprise) se charge des attitudes, valeurs, croyances de son auteur pour constituer des formes qui s’actualisent par l’accueil de ce qui arrive. Si le travail, que Pierre Martens livre à notre pensée par le processus immanent de créativité, révèle sa singularité sous les traits de la dextérité, du soin, et de la précaution, il établit aussi une raison valable de faire de l’art, apaisé de la dictature du déchiffrement et de l’illusoire objectivité d’un jugement artistique, une raison conduisant à axer notre point de vue sur une lecture poétique de l’art, plus proche d’une valeur cousine de l’entropie, propice à nous faire ressouvenir que l’essentiel de ce que nous sommes reste inexplicable.
André d’Auty (juin 2016)
Diégo Wéry
Construire une ruine est une installation de 7 peintures sur pieds. Le choix du titre fait référence à la contemplation d’un reflet du passé dans un miroir du présent. Construire une ruine est une opposition du temps sur la matérialité.
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Chez Marilise et Albert Niesten
Au Moulin de Tourinnes
Place du Moulin 6
Tourinnes-la-Grosse
Construire une ruine est une installation de 7 peintures sur pieds. Le choix du titre fait référence à la contemplation d’un reflet du passé dans un miroir du présent. Construire une ruine est une opposition du temps sur la matérialité. La représentation du temps dans cette installation est pensée comme un océan où le passé, le présent et le futur sont sur le même niveau.
Chaque peinture est une image mentale d’une sculpture et l’ensemble du dispositif est une image mentale d’un tableau. Toutes les traces de mystification sont écumées. Et tout est montré: le décor et l’envers du décor ; le processus et l’image finie. Chacun des personnages est extrait de célèbres tableaux historiques. Le fond est peint une fois qu’un croquis est sur la toile. Les couleurs du fond détermineront toutes les autres couleurs. Puis est ajouté un objet, ou un animal, réinitialisant l’action du personnage du tableau historique. Le thème récurant des peintures est l’instant imminent avant la chute: ce moment de vacillement où la chute devient inexorable.
Joëlle Bosmans
Joëlle Bosmans vit à Bierbeek, de l’autre côté de la frontière linguistique, dont le tracé l’a menée jusqu’ici. Depuis toujours, certaines traces s’imposent à elle et leur mise en mémoire est incontournable.
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Chez Marilise et Albert Niesten
Au Moulin de Tourinnes
Place du Moulin 6
Tourinnes-la-Grosse
Joëlle Bosmans vit à Bierbeek, de l’autre côté de la frontière linguistique, dont le tracé l’a menée jusqu’ici. Depuis toujours, certaines traces s’imposent à elle et leur mise en mémoire est incontournable. Elles ont presque toujours un lien avec l’humain et l’humour, ses plus grandes sources d’inspiration. Dans sa démarche, elle intervient de façon spontanée sur l’espace et le temps (installations, performances, sculpture, photos, collections, détournement du quotidien). C’est « le présent du passé »… résultat du travail du temps, de la lumière, du plein, du vide… traces de vie.
Plasticienne, elle expose depuis 1986
Tristan Robin
C’est principalement par le dessin que Tristan Robin développe depuis de nombreuses années une réflexion sur notre environnement contemporain, que ce soit à travers l’habitat pavillonnaire et le conformisme mortifère qu’il engendre, ou en questionnant les limites entre les actions quotidiennes les plus triviales et leur mise à distance…
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La Maison de la Mémoire
Place Saint-Martin
Tourinnes-la-Grosse
Tristan Robin, né en 1969, vit et travaille à Bruxelles. Il est actuellement Professeur de Recherches Graphiques et Picturales à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Gilles.
C’est principalement par le dessin que Tristan Robin développe depuis de nombreuses années une réflexion sur notre environnement contemporain, que ce soit à travers l’habitat pavillonnaire et le conformisme mortifère qu’il engendre, ou en questionnant les limites entre les actions quotidiennes les plus triviales et leur mise à distance par l’intervention de l’artiste ou encore dans une dernière série, en adoptant un fonctionnement plus proche de celui de la pensée : l’association d’idées, de mots, d’images, enfreignant ainsi les règles de la réalité au seul bénéfice de la recherche du sens. Le ressort de ce travail réside sans doute précisément dans la contradiction apparente entre la richesse, la complexité, l’inventivité et la diversité des moyens artistiques déployés, et l’irrécupérable pauvreté répétitive et froide des sujets envisagés.
tristanrobin.com
François Huon
À la recherche de mon écriture artistique, je me suis pris au jeu de réaliser des formes qui pourraient servir de signes. Articuler ces signes entre eux pour créer un langage plastique m’a permis d’élaborer un système linguistique ouvert.
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Chez Muriel et Philippe de Penaranda
Ferme de Wahenge (dans la grange)
Rue de Wahenge 43
La Bruyère
À la recherche de mon écriture artistique, je me suis pris au jeu de réaliser des formes qui pourraient servir de signes. Articuler ces signes entre eux pour créer un langage plastique m’a permis d’élaborer un système linguistique ouvert. Actuellement je réalise des séries à partir de symboles, logos ou images graphiques à faible iconicité.
La série NO ENTRY – ONE-WAY, réalisée pour une expo à St-Leonards / Sea (UK), s’enquiert de notre docilité face aux injonctions des signaux routiers. J’ai traité ceux-ci avec mon procédé consistant à couper une forme géométrique en deux pour ensuite la réassembler différemment. La série Europa est montrée pour la première fois. Elle a pour point de départ le drapeau européen (allusion aux 12 étoiles qui entourent la couronne de la Vierge Marie). Il s’agit de 16 propositions de (dé) floraisons européennes.
toutounoir.blogspot.com