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Chez Nelly Bruneel – À la Ferme du Rond-Chêne
Rue du Culot 58
Tourinnes-la-Grosse
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Chez Muriel de Peñaranda
Dans la cour de la Ferme de Wahenge
Rue de Wahenge 43, La Bruyère
Renato Nicolodi
Dans sa recherche d’un langage visuel universel et intemporel, Renato Nicolodi utilise différents matériaux tels que le ciment, la pierre bleue, le bois et l’acrylique sur toile. La vidéo est devenue le résultat le plus récent, toujours caractérisé par une scénographie d’escaliers, de niches, de voûtes, d’arcades, de colonnades, d’étages et de couloirs. Le regard du spectateur est dirigé vers un vide central : l’un des contrastes de la vidéo, mais en même temps une plate-forme où les pensées et les contemplations personnelles ont libre cours. De cette manière, l’œuvre offre également un point de repos dans une société en mutation rapide.
Les contrastes sont au cœur de l’œuvre de Nicolodi. La vidéo Regna Transitus – Shifting Realms (2024) commence en blanc et – lorsque la transparence diminue et que l’on entre virtuellement dans le bâtiment – se termine en noir. Ce sont également les contrastes qui ont dominé les récits sur l’histoire de sa famille : Nicolodi les a enregistrés sur des cassettes lorsqu’il était enfant. Son grand-père italien, enrôlé dans l’armée de Mussolini, les “noirs”, a ensuite rejoint la résistance, les “blancs”. Prisonnier de guerre, il a été contraint de participer à la construction du Mur de l’Atlantique, et les descriptions presque homériques de sa captivité ont été à l’origine de l’intérêt de Nicolodi pour un langage architectural des formes. Sa transition artistique de peintre à sculpteur a même été façonnée par la création de peintures en béton qui étaient en fait des empreintes des murs des bunkers du Mur de l’Atlantique.
Dans ses œuvres architecturales archétypales et intemporelles, les souvenirs des constructions impérialistes reviennent : une architecture qui attire et repousse à la fois – un décalage intérieur qui est au cœur de la pensée contemporaine. Les constructions de Nicolodi ne sont pas seulement des points de repos, mais aussi des points de départ pour une réflexion sur notre histoire, notre patrimoine et notre mémoire collective.
